Les fenêtres anti effraction
Le système anti-dégondage empêche le soulèvement du vantail quand la fenêtre est fermée.
Les poignées possèdent un rouage de verrouillage autobloquant qui se met en mouvement pour empêcher toutes manipulations de l’extérieur. Il existe aussi des poignées équipées de serrure empêchant le malfaiteur d’ouvrir la fenêtre.
Les autres systèmes anti effraction
Les galets champignons empêchent le décrochage de la fenêtre : plus il y a de galets plus la fenêtre est robuste face aux effractions. Les galets à tête de champignon verrouillent la fenêtre à plusieurs endroits pour solidifier l’ensemble de la menuiserie et compliquer les tentatives d’effraction : il est pratiquement impossible de soulever l’ouvrant avec la technique de crochetage. Pour assurer la sécurité de votre fenêtre, les renforts doivent être en acier dans les dormants et les vantaux.
Le choix du vitrage
Une fenêtre anti-effraction n’est rien sans un vitrage sécurisé. Pour certains vitrages exposés, au rez-de-chaussée par exemple, il peut être judicieux de choisir un vitrage feuilleté, résistant aux coups et aux tentatives d’effraction. Le verre feuilleté se compose au minimum de 2 vitres épaisses et séparées par des films en polyvinylbutyral. Le film que l’on retrouve à l’intérieur a une épaisseur d’environ 0.38 mn, et son but est d’empêcher le vitrage d’être brisé lors d’un impact.
La résistance de la fenêtre est donc un élément capital pour éviter que le cambriolage ait lieu, lorsqu’on sait que 70% des malfaiteurs abandonnent leur tentative au bout de trois minutes.